Lorsque vous naviguez sur notre site internet, des informations sont susceptibles d'être enregistrées pour optimiser votre expérience.
PréférencesTout accepterTout refuser17,99 €
Maurice Accarie, Jean Arrouye, J. Keith Atkinson, Jean-Claude Aubailly, Paul Bancourt, Jeanne Baroin, Barry F. Beardsmore, Gérard Blangez, William Calin, Jacques De Caluwé, Régine Colliot, Micheline De Combarieu, Larry S. Crist, M.J. Delage, Roger Dubuis, H. Duffaut, Jean Dufournet, René Dumas, Jean-Marie D’Heur, Françoise Giordani, Bernard Guidot, Michelle Houdeville-Augier, Omer Jodogne, R.C. Johnston, Jean Larmat, Roger Lathuillere, Huguette Legros, Rita Lejeune, Jeanne Lods, Hidéichi Matsubara, Claude Mauron, Philippe Ménard, Guy Mermier, Hélène Nais, Guy Paoli, Jean-Marcel Paquette, Jean-Charles Payen, Alice Planche, May Plouzeau, Jean RAYNAUD, Henri Rey-Flaud, Jacques Ribard, Marguerite Rossi, Charles Rostaing, Jean Subrenat, Martine Thiry-Stassin, Lewis Thorpe †, André Tournon, Jean-Claude Vallecalle, Georges M. Voisset, Jeanne Wathelet-Willem, Brian Woledge
4,99 €
À partir de 11,99 €
À partir de 15,99 €
En France, les promoteurs du multiculturalisme imputent les tensions avec la communauté d’origine et de culture musulmane à une « islamophobie » qui serait comme le reliquat des conflits coloniaux. Or, il y a longtemps qu’en France, les guerres de religion n’ont plus cours. Derrière les drames suscités par les attentats terroristes, derrières les exaspérations des uns et des autres, le ressort de l’antagonisme entre l’Islam et le monde judéo-chrétien n’est pas d’abord de nature religieuse et politique. C’est dans une strate spirituelle plus profonde qu’il faut chercher la raison de cette antinomie : il s’agit de ce que les philosophes, avec Hegel, ont appelé les « mœurs », qui encadrent et commandent les conduites et les activités de l’existence, et qui règlent en particulier les relations entre hommes et femmes et parents et enfants. Elles sont ce pour quoi une personne reconnaît comme son semblable celui qui partage ses mœurs et que lui apparaît comme un étranger celui qui lui donne à voir des mœurs inconnues qui le dérangent, l’inquiètent ou l’horrifient. Tout l’intérêt de cet ouvrage est de procéder à un inventaire rigoureux de ces oppositions de mœurs, impensées et inconscientes, car c’est certainement par une connaissance plus approfondie d’elle-même que la société française, et sans doute européenne, pourra sortir par le haut de cet antagonisme mortifère. C’est la conviction de l’auteur, qui estime, à la suite de Claudel, que le pire n’est pas toujours sûr.