Le divertissement règne aujourd’hui en maître. Après avoir prospéré à travers les jeux vidéo et les shows télévisuels, il est devenu un puissant moyen de communication et concerne désormais toutes les sphères de notre vie quotidienne. Comment interpréter ce phénomène ? Et d’où vient que la philosophie occidentale ait développé une véritable aversion pour le divertissement ? Dans ce court essai ambitieux et novateur, Byung-chul Han s’attache à revisiter différentes formes de divertissement, souvent associées dans la tradition occidentale à l’immaturité, l’oppression ou l’aliénation. En compagnie de Kant, Hegel, Nietzsche, Bach, Kafka et quelques autres, il invite le lecteur à une promenade intellectuelle au terme de laquelle passion et divertissement se trouvent réhabilitées. Publication originale, Matthes und Seitz, 2018. Traduit de l’allemand par Olivier Mannoni.