Dans Un vieux dans le soleil couchant, Yves Mabin décrit la vie d'un vieux semblable à tous les vieux, et dissemblable de tous. Il se remémore ses plus grandes passions, achevées, mais qui restent vives : pour une aristocrate bohémienne plus âgée que lui, pour un Australien adhérent aux idées des années soixante-dix, pour une Anglo-Italienne qu'il épousera et avec qui il aura deux enfants. Il affronte les réalités présentes de la vie quotidienne d'un vieillard handicapé par un accident vasculaire cérébral : perte de mémoire, maladresses, décrépitude physique et en particulier sexuelle, analyse des problèmes qu'il s'est toujours posés et n'a pas résolus, les autres, ses relations avec eux, la foi, les dangers de tous ordres à venir, la fin de vie. Dans une langue d'une grande richesse et d'une grande fermeté, écrivant avec une extraordinaire franchise, avec humour aussi, sans aucune déploration, il dresse un bilan souvent ému de sa vie, dont il confie le souvenir à un enfant.