Traitant de la déconstruction, cet essai se propose : - Un but unique et dédoublé. Il s’agit d’en analyser systématiquement les techniques, sur la base du travail de J. Derrida ; mais aussi d’en problématiser la possibilité. - Un déplacement et une greffe. La déconstruction est transposée ici dans une problématique machinique et matérialiste dont la clé est la libido dans sa version nietzschéenne. - Une question alors. Qui déconstruit ? Qu’en est-il du désir du déconstructeur comme sujet de l’écriture générale ? - Et un effet. Contre l’idéologie du signifiant se constitue un procès matériel de production textuelle. - Un enjeu et une thèse. Dans une déconstructiondésirante il y va de la libido comme valeur atextuelle des valeurs textuelles. D’où, à la limite, le déclin de l’écriture. - Une réserve. Comment la théorie peut-elle trancher l’indécidable de ces deux positions ? Sinon en se subordonnant en dernière instance, et contre toute instance, au désir - qui passe outre… F.L.