Humaine vagabonde, la poète se remet en route et parcourt physiquement le territoire, cherchant à s’approprier un nouvel espace. Son but : habiter son corps et marcher pour s'imprégner de vie, franchir les murs, la distance, aller vers l'autre et goûter à quelques rares instants de durée.«J'ai une pauvre mémoire. Il me fallait un grand manque pourmettre en lumière ce que j'ai. Et du gravier sur les trottoirs glacéspour empêcher de tomber. Comment dire le nom de la force.Celle qui met en marche et permet d'êtreparmi le mondeoeil aux aguetsmainsans cadenas»« … j’envie les poètes comme vous, qui savent regarder le monde à travers leurs cils, transformer le quotidien en images indélébiles... » (Antonine Maillet)