S’inspirant de la porcelaine qui évoque paradoxalement une certaine fragilité et une grande résistance (ne supporte-t-elle pas la cuisson à un très haut degré?), la poète s’interroge sur sa présence dans le monde et son lien à l’autre. Quant aux oies, c’est bien sûr la migration, la distance, mais aussi le retour, la solitude, la naïveté et aussi la résilience... Je sais par cœur la porcelaine des oies sauvages tombées de froid. Dans l’éclatement des bruits, le cœur se règle du côté des étoiles.Hélène Poirier aborde ici, avec finesse, le thème de l’urgence de vivre malgré les blessures et les cicatrices laissées par le passage du temps.