Les retombées du désordre suivi de Trente-sept acres de solitude fait état d’une rupture amoureuse et du chemin à parcourir pour se retrouver entière. Dans la réalité physique et intime d’une brisure et de son lien, la poète séjourne seule, en cabane, sur un terrain boisé situé près de la rivière Petitcodiac. Le corps vieillissant, elle s’avance vers une nouvelle fragilité. À l’intérieur de la cage thoracique, un coeur qui veut. Le passage du temps mène à un abandon plus consenti, plus fervent. À une solitude plus grande, inévitablement douloureuse, souvent habitée, parfois lumineuse.