Marie Ferranti et Jean-Guy Talamoni entretiennent depuis plusieurs années une correspondance nourrie. Ce dialogue inattendu et fervent entre la romancière et le dirigeant nationaliste se fonde sur une interrogation concernant les liens indissolubles entre politique et littérature. Dans cette correspondance érudite et passionnée, des passerelles sont jetées en permanence entre la Corse et le reste du monde, à travers les œuvres littéraires ou artistiques, les aventures politiques de tous lieux et de toutes époques. Marie Ferranti et Jean-Guy Talamoni s'adressent aussi des nouvelles ou poèmes de leur composition, parfois dans leur version corse – et la présence de cette langue dans le volume s'inscrit bien dans la volonté des deux amis de la faire exister dans le concert des cultures et des intelligences.