Caterina pressa le pas. Elle était tout excitée, encore incrédule de l’opportunité qui se présentait à elle : d’ici peu, elle obtiendrait enfin ce qu’elle désirait depuis si longtemps. Sous le règne de Saint Louis, Caterina exerce la médecine à Paris, à l’Hôtel-Dieu. Lorsqu’elle tombe enceinte, elle découvre trop tard que son amant est déjà marié et elle décide d’assumer seule son destin. À l’époque où la dissection des cadavres est interdite par l’Église, le groupe clandestin dont faisait partie la jeune femme est dénoncé, et ses confrères masculins n’hésitent pas à lui faire porter l’entière responsabilité du délit. Abandonnée par tous, Caterina parvient à s’enfuir en Italie où elle reprend son travail dans un nouvel hôpital. Mais l’obscurantisme de l’époque la contraint à mener chaque jour une lutte épuisante contre la jalousie et la misogynie de ses collègues.