En Afrique, on dit qu’il faut envelopper les bébés de beau, belles paroles et beaux atours, pour ensemencer leur vie future. Ici, à peine nés, on les inscrirait à l’université, tant on nous persuade de leurs compétences, extraordinaires, à faire fructifier au plus tôt. Le bébé est-il une friche à fertiliser, une oie grasse à gaver, un merveilleux placement à faire prospérer ? Échappée belle. Laissez ces quelques rencontres esthétiques, artistiques et culturelles, autour d’un livre, d’une musique, d’une peinture, vous parler d’émotions, d’impressions, du sensible et du beau, de rêveries et de plaisir partagé. Et souvenez-vous des temps passés, que vous avez connus ou que l’on vous a contés, des temps de vos aïeux qui ont semé, sur le chemin de vos vies, ces petits cailloux, ces braises vives, ces secrets enfouis, en guise d’héritage.