Sans artifice, l'auteure emprunte la forme poétique du haïku pour décrire avec justesse et humour le mal qui l'assaille.
Le corps et la souffrance accueillis dans l'envolée de la vie. Les poèmes, écrits dans le style japonais du haïku, présentent la chaleur vivifiante du corps, des pensées, des émotions et du sens dans toute leur intensité. Amusantes parfois, suscitant la sympathie, souvent, ces 68 pages rebondissantes fascinent dans leur vérité toute crue.
Un intermède poétique original qui aborde sans détour le thème de la maladie...et de la guérison.
EXTRAIT
à travers la fente
des rideaux la lune voit
ma chaise roulante
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Ce qui m’a fascinée, dans Incendie à l’ouest, c’est cette capacité de l’auteure à transformer l’ordinaire voire le banal en poésie. Avec ses yeux de poète, elle a posé un regard neuf sur la personne malade qu’elle était alors en se distanciant d'elle afin d'y trouver matière à écrire les haïkus qui font l’objet de cet ouvrage. Voilà une preuve éclatante de sa créativité et la raison pour laquelle Incendie à l’ouest est mon livre préféré parmi ceux qu’elle a publiés et dont j’ai eu le plaisir de lire. Chapeau à la haïkiste! -Cécile Racine
À PROPOS DE L'AUTEUR
Réviseuse linguistique et auteure d’une quinzaine d’ouvrages dont certains sont traduits en anglais, en créole, en roumain et en russe, Diane Descôteaux a signé plusieurs préfaces et collabore à au-delà de 500 revues et anthologies.