Le charme minimaliste du haïku sied parfaitement à ces minuscules évènements que nous raconte la poétesse.
Respectueuse du 5/7/5 hérité du haïku japonais, la poétesse canadienne Diane Descôteaux ouvre le chemin encore inexploré du haïku-rimes en faisant rimer les premiers et troisièmes vers des tercets.
Divisés en quatre parties (Thé vert du printemps, thé glacé en été, thé ambré d'automne, thé des moines d'hiver), ses textes à l'humour décalé rythment la poésie du quotidien.
Cet ouvrage témoigne brillamment de la vitalité du haïku francophone au Québec.
EXTRAIT
que le clapotis
des vagues qui s’éparpillent
sous les pilotis
tant passent les heures
à se faire ballotter
et changer de leurres
la nuit dolce brune
aux tavelures d’argent
fait un clin de lune
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Diane Descôteaux, haïjin, nous offre ici de brefs bonheurs à déguster comme de lentes gorgées de thé qu'on retient longuement dans la bouche pour mieux en apprécier les arômes. -Benoît Leblanc, Ph.D., Professeur titulaire Département de lettres et communication sociale Université du Québec à Trois-Rivières
À PROPOS DE L'AUTEURE
Réviseuse linguistique et auteure d’une quinzaine d’ouvrages dont certains sont traduits en anglais, en créole, en roumain et en russe, Diane Descôteaux a signé plusieurs préfaces et collabore à au-delà de 500 revues et anthologies.