Ancien ministre du général de Gaulle, Louis Terrenoire veut porter témoignage de la parfaite entente qui, dans des camps de déportation nazis (ici, Kempten et Kottern, dépendances de Dachau), a uni des hommes venus des horizons idéologiques les plus éloignés. Corollairement, il nous rappelle que les communistes ne furent pas seuls à s’organiser dans les camps, et il nous décrit le fonctionnement d’un réseau chrétien qui organisa la survie de plusieurs centaines de prisonniers. Ainsi, au plus noir de la souffrance, s’effacèrent les barrières et fut scellée une estime réciproque qui subsiste aujourd’hui encore. En retraçant cet épisode peu connu de la déportation et en faisant revivre quelques figures légendaires, Louis Terrenoire apporte une affirmation supplémentaire de l’obstination des hommes à reconquérir la liberté.