Né à Lyon, le 10 novembre 1908, Louis Terrenoire consacre sa jeunesse à l’action sociale et syndicale, avant de devenir journaliste, à Lyon d’abord, puis à Paris, où il participe à la fondation du quotidien « l’aube », en 1932, et à ses campagnes contre la montée des périls fascistes. Mobilisé en 1939, démobilisé en 1940, il entre dans la Résistance. Deux fois arrêté par la Gestapo, il est déporté à Dachau. Entré en politique à son retour, il appartient au gouvernement de Michel Debré, successivement comme ministre de l’Information et ministre délégué, chargé des Relations avec le Parlement. Jusqu’aux accords d’Évian, il ne cesse d’être le porte-parole du gouvernement et du Général de Gaulle, en particulier pour les affaires algériennes. Député au Parlement européen, dont il est l’un des vice-présidents, il préside — pendant onze ans — l’Association de solidarité franco-arabe.