Deux mois après les « barricades » de janvier 1960, Lucien Bitterlin, jeune élu gaulliste d’une petite commune de la banlieue parisienne, arrive à Alger. Il est chargé par la R.T.F. de produire et de présenter des émissions radiophoniques. Mais, très vite, il est amené à implanter le M.P.C., le Mouvement pour la Communauté, qui deviendra ensuite le Mouvement pour la Coopération, et dont l’objectif est de soutenir la politique algérienne du Général de Gaulle. À l’action politique de la première année, succède — dans un cycle de violence et de terreur — l’engrenage qui conduira progressivement le M.P.C. à la lutte anti-OAS. « Nous étions tous des terroristes », est l’histoire de ceux que leurs adversaires appelèrent « Les barbouzes » et qui s’opposèrent — pendant les quelques mois précédant l’indépendance de l’Algérie — aux commandos Delta de l’Organisation de l’Armée secrète, que dirigeait notamment le Général Salan.