Le désert... La Légion... Le vent de sable et les mirages. On en a fait des chansons, naguère... Le temps des chansons est passé et, pour oser parler de ces choses, il faut infiniment de pudeur, de gravité, de vérité. Il faut aussi savoir, par instants, retrouver le ton de l’épopée ; et, à d’autres, celui du rapport militaire. Et puis il faut savoir ce que l’on dit et, si possible, ne parler que de ce qu’on a vu... Ce sont toutes ces qualités qui font, du nouveau roman de Serge Deville, dont LA MORT AU BOUT DE LA DUNE a remporté un succès considérable auprès de nos lecteurs, un roman magnifique, plein de violence et de poésie, dont l’évidente amertume n’exclut pas une chaleur, une générosité très humaines. Pour qui veut mieux comprendre un des aspects profonds de la guerre terrible, le nouveau roman de Serge Deville constituera un témoignage sans faiblesse, sans lacune et sans prix.