Lorsqu’un officier de police est assassiné, nul ne l’ignore, c’est la révolution dans tous les services. Mais lorsque ce policier appartient à la D.S.T., et que son corps est découvert fraîchement abattu, alors que ses mains déjà sont mortes depuis huit jours, l’alerte fuse d’un bout à l’autre des sections. 23 ans après « l’affaire des fuites », le commissaire Maury, ancien du B.C.R.A. de Londres, a de nouveau la vedette dans tous les terminaux. Fâcheux vedettariat si près du temps de la retraite. Surtout quand on assassine indirectement sa femme par ses bavardages, qu’on est convaincu d’avoir obtenu des informations par le biais d’une fille de 19 ans amoureusement promenée à travers l’Europe, et que c’est son propre fils, lycéen de 16 ans, qui dirige, en même temps que la Force M, tous les enquêteurs sur une piste fantastique, dont le bout se trouve chez les extrémistes yougoslaves, déjà en guerre avant même que Tito soit tout à fait mort.