Les blindés en manœuvres foncent dans les rues de la petite ville française ; certains sont français, d’autres portent une croix de Malte qui rappelle de mauvais souvenirs. L’entraînement terminé, un officier allemand va tous les soirs de café en café, parle, fait parler les gens : un homme nommé Trottner. « Trottner ? Un nom tragiquement connu dans le pays. Est-il parent avec le major Trottner qui, vingt-deux ans auparavant, a été fusillé par la Résistance pour crimes de guerre ? » « C’était mon père », dit Matt Trottner. Cette simple phrase va déchaîner les passions, terrifier bien des gens ; entre autres les cinq témoins à charge qui ont déposé jadis devant la Cour Martiale exécutive qui a jugé. Dès le lendemain, un premier dépôt de munitions saute ; un engin est saboté, du matériel spécial mis hors d’usage. Pourquoi le petit lieutenant Trottner est-il brusquement devenu l’homme à abattre ? Prince, la Force « M » interviennent. Et ce qu’ils découvrent derrière cet « homme nommé Trottner » est plus explosif encore qu’un chargement de munitions anti-chars ou de nitroglycérine.