Puisque vous aimez comparer la société à un individu, je vais, pour vous, comparer la société à un individu. Cet individu ce sera la femme de la malle sanglante (Pourquoi pas une femme ? Et pourquoi pas coupée en morceaux ?). La ressemblance saute aux yeux. Votre Société ne tient pas debout, elle est coupée en morceaux. On ne sait pas par où la tenir. Là, il y a la science, solide et bien faite ; là, la religion, morale et charitable. Ici il y a le gouvernement, efficace, bien sûr, et démocratique, bien sûr. Plus loin, on trouve la presse, spirituelle et informée. Puis les masses laborieuses. La littérature. Les arts, l’industrie. Enfin, tout ça. Qui, jamais, pourra reconstruire la femme coupée en morceaux ? D’autant plus que chaque élément de la structure (comme vous dites si bien) est pourri et pue à cent lieues. R.P.