Pourquoi ces deux dates ? 1900, c'est l'aviation naissante, le moment où la machine volante va enfin quitter le sol pour de bon. 1935 est, à la fois, un aboutissement et un nouveau départ. L'aboutissement, c'est l'avion qui entre dans les mœurs. Le nouveau départ : la guerre qui s'annonce.Edmond Petit fait revivre ici, dans leur vie de tous les jours — pittoresque ô combien, et qui peut être faite aussi d'exploits et d'actes d'héroïsme — les pionniers de la Belle Époque, pilotes, militaires, équipages, mécaniciens…On observe les hommes et les machines à travers essais, raids, records, meetings ; on les voit aux prises avec l'administration, la presse, l'opinion publique. On assiste à la transformation des ateliers en entreprises industrielles. On suit l'aviation commerciale depuis les premières liaisons, si précaires, jusqu'au réseau mondial d'Air France.La guerre, la paix, les relations internationales, donc les relations humaines, le seul luxe véritable selon Saint-Exupéry, voilà où nous conduit cette étude sur la vie quotidienne dans l'aviation. Et le lecteur constatera qu'en trente-cinq ans, grâce à l'aviation, si le monde s'est rétréci, les relations humaines se sont étendues.