Roland Bourneuf se livre dans cet essai à l’exploration des liens qu’entretiennent la littérature et la peinture depuis l’Antiquité jusqu’à l’époque contemporaine. Les mots en effet envahissent parfois la toile, ils deviennent une matière au même titre que les objets usuels de la figuration (objets quotidiens, personnages, paysages, etc.) ; de même la peinture d’histoire révélait-elle, en particulier du Quattrocento au XIXe siècle, que les sujets peints étaient souvent empruntés à la littérature (Bible, Divine Comédie, Fables de La Fontaine, Don Quichotte). Le livre se clôt par des propositions d’exercices pour les classes (cégep + université). Le panorama des œuvres embrassées (surtout dans les domaines français et québécois) est ainsi esquissé, inépuisable, riche et éloquent, au terme d’un parcours en douze chapitres.