Félicien et Virieu, deux personnages de paille, se rencontrent par hasard, au Jardin des Plantes, et se lient aussitôt d'amitié. Une même singularité unit les deux hommes : l'étrangeté de leurs perceptions, et leur goût pour la vie sauvage ; mais, au-delà des grilles du parc, commence une autre ménagerie d'images et de béton, celle de la cité. À travers une série de dialogues étranges et cocasses, de péripéties visuelles, où le réel et l'imaginaire s'imbriquent, s'opposent, et se restructurent sans cesse dans un surgissement de visions, se forme l'image chaotique et sulfureuse d'un monde qui est le nôtre, peut-être.