« Dans les poèmes d'Anise Koltz, tout est intériorité, avec une double ambition : ne rien négliger qui puisse apporter - aux enfants de l'absurde, de l'existentialisme, et de l'atome - une conscience du temps débarrassée des notions immédiates de facilité, de morale, d'utilité — réponse à Brecht —, mais aussi renoncer au côté décadent de la perfection formelle, qui paralyse et se perd dans les byzantinismes. » Alain Bosquet.« Elle fait des poèmes comme l'huître. D'une douleur, d'une pensée, il reste finalement la perle ronde et parfaite. On guérit mal de certains vers vifs, sanglants comme une blessure. On la déchiffre parfois comme une de ces langues perdues, soudain éclairées de-ci de-là. Chaque poème s'assouvit du secret qu'il recouvre. » Andrée Sodenkamp.