Été 1940. La Débâcle, l’Exode et les traumatismes de la défaite bouleversent un paisible village de l’Ouest. Bientôt, entre les habitants et les réfugiés, la vie s’organise. Des hommes et des femmes s’entraident. D’autres se préparent à collaborer. Jusqu’au jour où de jeunes campeurs viennent s’installer dans un pré, non loin du « Moulin-à-Foulon ». Ils sont armés... Ce roman montre les humiliations, les souffrances et les déchirements entre Français, au moment où l’action de chacun déterminait l’avenir. On y voit comment — pour la beauté du geste d’amour — on peut vivre ou mourir, protéger ou tuer. On trouve, dans ce livre, les qualités habituelles de Louis Oury, sa connaissance véritable du peuple, son amour pour sa région, ainsi que son sens de l’action et de l’agencement dramatique. Il est l’auteur d’un récit : Les Prolos, et de plusieurs romans, dont l’inoubliable Rouget le braconnier. Membre de l’Académie de Bretagne et des Pays de Loire, son œuvre est traduite en plusieurs langues.