Une mémoire fauve

La fuite du temps, les souvenirs de jeunesse, l’hommage aux morts et à la vie composent la majeure partie de ce recueil. Ici, tous les poèmes sont colorés par une tendresse bienveillante. Comme si l’auteur était disposé à accepter avec douceur les difficultés d’une vie à laquelle il est confronté  : « Tu as l’hiver devant ta porte / La vie irréprochable ».
En lisant ces textes qui ont figuré parmi les nominés du prix Troubadours 2016 organisé par l’ex-revue Friches (n°122), Georges Cathalo avait confié  : « Ce qui ressort de ces poèmes, c’est une étonnante maturité ». Michel Cosem, de son côté parlait d’une poésie « qui donne à penser ».