Nous n’avons pas les élus que nous méritons

L’adage « le peuple a les élus qu’il mérite » est faux. Nous avons les élus que notre processus démocratique fabrique. Soyons libres de le changer.
Les démocraties dans le monde se raréfient, et les citoyens semblent attirés par le populisme et l’autoritarisme. La démocratie perd leurs faveurs. Si sa disparition advenait, selon George Orwell la faute nous incomberait : « un peuple qui élit des corrompus (…) est complice. » Or, le peuple n’est pas responsable. C’est ce que démontre cet essai.
La démocratie est une construction perfectible. Nous pouvons la remodeler avec de nouveaux principes. Renouvellement, transparence et exemplarité deviendront les piliers de la représentation, faisant de la carrière politique une exception. Une nouvelle mécanique électorale créera une culture politique plus sobre, humble et responsable. Cette transformation inclut une participation citoyenne durable. Non pas avec l’illusion que tous veulent participer, mais en le permettant à ceux qui le souhaitent.