"Certains secrets sont plus utiles enfouis que livrés en pâture. Ils ne sont pas faits pour être dévoilés. Aujourd’hui, il faudrait tout dire et marcher dans la rue comme des écorchés ; moi je préfère la peau. Les tissus qui la recouvrent. Le ciel chargé de pluie, les rideaux de peupliers, les creux du paysage, ses drapés." En général, on arrache les orties. Eux les cultivent. Eux ? Simon, Nora et leurs deux enfants adolescents. C’est la débrouille, et c’est plutôt gai. Mais l’arrivée d’une inconnue, Frederica, vient troubler les habitudes. Fred fait du woofing : contre le gîte et le couvert, elle offre ses bras. Tous les habitants de la ferme, chien et chat compris, tombent sous son charme. Même Nora se montre décontenancée par l’irruption de cette jeune femme solaire… Le Palais des Orties est un roman d’amour et de métamorphoses.