Ouvrir vient boucler la trilogie posthume du poète, après Relier (2007) et Accorder (2013). Il réunit une centaine de textes en prose et en vers, écrits entre 1929 et 1996, et publiés dans des opuscules à tirages limités, tantôt livres d'artistes, tantôt textes de commande, autant dire quasi inédits. On y découvre un Guillevic tout neuf, fier et heureux d’exposer ses choix poétiques et artisanaux ; un Guillevic auteur de chansons avec Les chansons d’Antonin Blond et celles de Clarisse qui célèbrent Elsa Triolet et l’amitié qui les liait. L’ouvrage s’achève sur une Ultime lettre à un jeune poète qui est en quelque sorte le testament poétique d’Eugène Guillevic.Un important dossier final étudie les rapports de Guillevic avec la peinture et les peintres. L’ensemble constitue un document du plus grand intérêt pour la connaissance du poète de Carnac et de Terraqué.