"Je croyais bien consacrer ce deuxième pamphlet à la machine et aux hommes qu’elle crée. Les critiques opposées à mon premier volume m’obligent à liquider d’abord d’autres questions. Son titre seul : Mort de la pensée bourgeoise, permettait deux sortes de réponses : que la pensée bourgeoise n’est pas morte — et qu’elle n’a jamais vécu. Ils le répétèrent tant et si bien qu’on finit par douter si je n’étais pas une sorte de Rochette essayant de lancer dans le public une valeur irréelle contre quoi il le fallait mettre en garde. J’éprouvai le besoin de mettre mieux en forme cette pensée dont on me niait l’existence." Emmanuel Berl