Il n’y a pas d’histoire sans rencontre. Ce sont les rencontres qui amorcent le mouvement de la vie et qui la font avancer. Ce recueil est composé de trois histoires où chacun des personnages va faire la rencontre de trop, celle qui marque à jamais ou celle qui demande du temps avant de redevenir soi-même. Dans « Le blues du dimanche soir », Henri comprend mais trop tard qu’il est peut-être passé à côté de l’amour de sa vie parce qu’il a eu peur d’aimer une fille de la nuit. Dans « Sois homme et tais-toi ! », Robert, le don Juan lassé de séduire, reprend goût au jeu de la séduction lorsqu’il rencontre Annie mais il ne sait plus jouer quand il se trouve pris au piège de ses sentiments. Dans « Le jour de ma mort », à travers la figure d’une petite fille aux allures innocentes mais au discours trop empreint de maturité, Jean Turkyilmaz en vient à remettre en question tout ce qu’il croyait savoir sur la vie, la mort et l’au-delà. Ainsi en va-t-il des rencontres qui se révèlent ici comme les vrais carrefours du destin.