"La France nous l'avait suffisamment répété, en nous coupant la tête au besoin : nous avions fini de plastronner avec nos perruques poudrées, on achève bien les chevaux, cette planète ne voulait plus de nous, c'était la règle du jeu, les dinosaures et certaines épidémies, disparition des espèces et tout le tralala... Descendu de mon donjon et prêt pour la mise en bière, je gardais cette tristesse tzigane : le sentiment de n'avoir jamais su être comme tout le monde. De n'avoir jamais été vraiment vivant. De n'avoir été qu'un morceau de pâte à modeler à la forme étrange, une silhouette fuyante et indéfinie, un inconsistant feu follet – un type à l'ouest, tout bêtement. Allons, cette fois, c'était clair, je me sentais menacé et je savais d'où ça venait : de la Révolution française. Depuis, pour moi, il n'y avait rien à faire."