"Jamais la double affirmation que tout change et que rien ne change n’a été plus éloquemment justifiée. Il semble que notre sort soit de faire la révolution sans y croire comme celui de nos prédécesseurs était d’y croire sans la faire. C’est pourquoi, dans ce recueil, j’ouvre une place, trop restreinte mais unique, à Goethe qui a si bien fait coexister dans sa vie et dans sa poésie le besoin permanent de révolution et le besoin éternel d’identité.En cet automne 1934, où tant de menaces nous surplombent, puissent ces lignes de destinées aider quelques jeunes gens dans leur pénible marche vers l’avenir." Emmanuel Berl