"L'évidente fragilité de nos mégapoles en béton nous laisse entrevoir leur ruine, nullement les formes et les teintes des plantes et des temples qui les remplaceront sur leurs sols purifiés."C'est par cette grave interrogation qu'Emmanuel Berl conclut cette brillante, coléreuse et généreuse méditation sur la faillite de notre civilisation technocratique et a-culturelle. Lucidité exemplaire qui n'exclut cependant pas un espoir dans une forme de vie nouvelle. Espoir dans la jeunesse, espoir dans le pouvoir naissant des femmes, espoir dans un renouveau religieux, dont nul ne peut prévoir ce qu'il sera, mais qui apparaît dès aujourd'hui comme une nécessité pour les esprits et pour les cœurs.Prix Marcel-Proust 1975