Alcoolique ou drogué, obsédé sexuel, complice de son client, l’avocat de cinéma présente bien des défauts. En même temps, il apparaît parfois comme le défenseur de la veuve ou de l’orphelin, redresseur de torts, héros des temps modernes. L’avocat américain viole quant à lui régulièrement la loi, n’hésitant pas à entrer par effraction là où les preuves peuvent se trouver. Pourquoi ?Cette dualité du personnage est constante : il est âpre au gain, avide d’argent et de gloire, mais peut être aussi pur et désintéressé : un avocat au grand cœur.L’auteur s’interroge sur les représentations de l’avocat au cinéma, dans le cadre de l’enquête ou de l’audience, dans ses relations avec son client ou avec les magistrats, et sur l’image qui est donnée de sa vie privée et de sa morale professionnelle. Existe-t-il une évolution sensible de cette représentation ? Est-elle conforme ou non à la réalité ?