À l’instar de nombreux pays européens, la société française est confrontée à la montée en puissance des phénomènes de radicalisation. Avec la massification des violences djihadistes, le phénomène est devenu en quelques années un objet d’étude central des recherches en sciences sociales. Cet intérêt croissant s’est traduit par un nombre exponentiel de publications au cours des cinq dernières années. On trouve aujourd’hui de nombreux livres témoignages, rapports parlementaires/d’expertise, thèses et enquêtes sociologiques sur ce thème. Des variables d’engagement aux processus de désengagement en passant par les nouvelles stratégies du cyber-recrutement, l’objet a été appréhendé par des disciplines diverses. Pour la première fois, cet ouvrage propose aux lecteurs un ouvrage synthétique sur l'ensemble des aspects du dossier, à la fois sociologique, géopolitique et théorique, sans laisser de côté l'expérience carcérale et la prévention.