Le 7 novembre 1831, un certain Claude Gueux, emprisonné pour un petit larcin, tue le directeur de sa prison. Il est condamné à mort et guillotiné en juin 1832. Le fait divers, relayé par la presse, inspire Victor Hugo. L’auteur du Dernier Jour d’un condamné s’empare de l’histoire de cet homme ordinaire que la souffrance et le désespoir ont transformé en meurtrier. Réquisitoire contre la peine de mort et plaidoyer pour l’éducation du peuple, cette nouvelle met en scène avec brutalité une société sclérosée, une justice inique et un État indifférent qui ont poussé un individu honnête à commettre un crime. Claude Gueux est suivi d’autres textes contre la peine de mort, dont la préface au Dernier Jour d’un condamné et le Discours du 15 septembre 1848 à l’Assemblée constituante. Dossier pédagogique La fiction pour interroger le réel Informer, s’informer, déformer