Tout rapproche Lady Viviette, dont le mari a disparu en Afrique depuis des années, et le tout jeune Swithin, promis à une belle carrière d’astronome. Mais s’il y a des unions écrites dans les étoiles, celle-ci est contrecarrée par les déterminismes humains dont l’écrivain anglais Thomas Hardy s’est toujours fait le peintre sarcastique. Leur condition sociale, leur âge et l’« ironie de la vie » – ici incarnée par un vieil oncle misogyne qui fait de sa fortune un objet de chantage pour empêcher l’union – rendront la séparation inéluctable...C’est pour oublier combien la passion ne dure qu’un temps que Thomas Hardy a choisi comme décor de cette histoire tragique la pérennité des espaces célestes. Dans À la lumière des étoiles (1882), l’illusion de l’amour, frappée en plein coeur, reste totale.