"Petit à petit, c'est devenu clair pour tout le monde, y compris pour mon père, que j'étais devenu un gangster. Avec Bruno et Gros Marc nous vivions ainsi, dans la superficie des comptoirs en évitant toujours l'obscurité des coffres. Nous étions au sens propre du mot des saltimbanques, parce qu'en italien, salto in banco c'est l'art de sauter sur un banc, et qu'en Italie, un même mot désigne depuis toujours un banc et un comptoir. Nous étions donc des saltimbanques, très sûrs de notre numéro, et nous ne faisions pas la quête." La rocambolesque trajectoire d'un petit gangster, qui au sortir d'un braquage reçoit une balle en pleine tête. Une succession d'événements tantôt graves, tantôt loufoques, le transforment progressivement en une sorte d'illuminé envisageant le monde avec une philosophie comique très personnelle.