Résumé

Quoique le fondateur du positivisme ne donne qu’à partir de 1852 le nom de « morale » à une science particulière, la « préoccupation morale » est, sans aucun doute, « au moins aussi constamment présente chez Comte que le souci politique ». C’est au reste bien d’une « préoccupation » que, du début à la fin d’une longue carrière, il s’agit. « M. Comte », dit justement Stuart Mill, « est un homme enivré de morale ». Ni la fondation de la sociologie, en vérité, ni l’élaboration de la philosophie positive, ni l’interprétation de la « physiologie phrénologique » donnée dans le Cours et dans le Système, ni la gnoséologie de notre auteur, ni sa classification des sciences, ni la théorie positive du langage, ni, bien entendu, l’instauration finale d’une religion de l’Humanité ne peuvent s’expliquer, nous allons essayer de le prouver, si on ne les rapporte à l’ambition comtienne de mettre fin à une « grande crise », c’est-à-dire de rétablir un ordre moral dans la société. Un « Essai sur la morale d’Auguste Comte » ne peut donc être, dans le fait, qu’un essai sur « l’ensemble du positivisme ».

Caractéristiques

Auteur(s) : Christian Rutten

Publication : 21 mai 2013

Édition : 1re édition

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : eBook [ePub + PDF + Mobipocket + WEB]

Contenu(s) : ePub, PDF, Mobipocket, WEB

Protection(s) : Marquage social (ePub), Marquage social (PDF), Marquage social (Mobipocket), DRM (WEB)

Taille(s) : 119 ko (ePub), 1,1 ko (PDF), 334 ko (Mobipocket), 1 octet (WEB)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3126

EAN13 eBook [ePub + PDF + Mobipocket + WEB] : 9782821828827

EAN13 (papier) : 9782251661995

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