Résumé

Sans garantie autre que conventionnelle, les droits de l’homme seraient réduits au seul état de déclaration. C’est pourquoi, furent créés des organes de protection, juridictionnels ou quasi-juridictionnels, capables de s’assurer du respect des droits consacrés à l’échelle internationale. Ces nouveaux prétoires furent ouverts aux recours des États, puis progressivement aux requêtes individuelles. Toutefois, les États se sont finalement révélés plus que réticents à en faire usage et ont préféré laisser les recours individuels des victimes devenir la clé de voûte des organes de protection.  
Mais la protection internationale des droits de l’homme peut-elle se contenter des recours de victimes esseulées quand les violations commises dépassent largement l’échelle individuelle ? Comment ne pas porter un regard accusateur sur les États qui, par stratégie ou par frilosité, n’osent pas s’engager dans un contentieux au nom des droits humains les plus fondamentaux ? C’est une fois le portrait du recours interétatique dressé, à l’aune tant de ses bienfaits que de ses faiblesses, qu’il est possible d’inviter à son amélioration et à son utilisation, pour ne jamais l’abandonner au « musée des idées généreuses mais impraticables ».  

Caractéristiques

Collection : Prix Scientifique

Auteur(s) : Nathan Pelletier

Publication : 14 mars 2024

Intérieur : Noir & blanc

Support(s) : eBook [PDF], eBook [ePub]

Contenu(s) : PDF, ePub

Protection(s) : Marquage social (PDF), Marquage social (ePub)

Taille(s) : 2,48 Mo (PDF), 1,55 Mo (ePub)

Langue(s) : Français

Code(s) CLIL : 3277

EAN13 eBook [PDF] : 9782336412375

EAN13 eBook [ePub] : 9782336412382

EAN13 (papier) : 9782336412368

Avis

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