La forêt est grande, profonde, vibrante, vivante et vivifiante. Elle est quelque chose comme une femme qui voudrait l'homme sans lui dire. Quelque chose qui dit oui sous la robe mais qui s'est perdu dans la bouche, qui devient tendre dans l'humus et vous jette des ronces au visage. La forêt est comme ça, ici. Le sauvage sait y faire. L'attirance qu'elle éprouve à se faire explorer, elle la garde au-dedans, de la sève en puissance qui coule sous la terre, qui monte comme une odeur et vous emballe sur-le-champ. Même le ciel, au-dessus, ne reste pas indifférent. À vingt-cinq ans, il mène une vie simple : des collègues d'usine avec qui faire la fête le samedi soir, des aventures amoureuses sans lendemain et surtout une passion : la chasse et l'amour de la nature. Son existence paisible bascule le jour où il trouve sous les arbres un homme mort avec à ses côtés un carnet aux écrits sibyllins. Obsédé par cette découverte, le jeune homme part sur les routes à la recherche du passé de celui qui a choisi de venir mourir dans sa forêt... Roman d'initiation moderne, L'embrasure est nourri par une écriture sensible pleine d'émotion.