Cinq hommes sont partis à la guerre, une femme attend le retour de deux d’entre eux. Reste à savoir s’ils vont revenir. Quand. Et dans quel état. « On ignorait, au terme du triptyque remarquable des “vies imaginaires” qu’il a composé autour de Maurice Ravel (Ravel), d’Emil Zátopek (Courir) et de l’ingénieur Nikola Tesla (Des éclairs), vers où s’avancerait Jean Echenoz. [...] Refusant l’emphase tragique, mais imprégné d’un indicible chagrin, un fatalisme énoncé à mi-voix, 14 est, à cette interrogation, l’admirable réponse. Une méditation sur la destinée de l’individu, celle aussi des générations. Portée par une phrase qui atteint aujourd’hui sa perfection. Maîtrisée, renversante, superbe jusque dans ses feints relâchements, ses moments d’apparente et grisante désinvolture. » (Nathalie Crom, Télérama) Suivi de Jean Echenoz, rescapé de la Grande Guerre par Bernard Pivot et d’un entretien avec Jean Echenoz par Eléonore Sulser.