Frasques est une déformation de Fresques, qui implique une idée de fraîcheur. Pénétrant dans la partie finale de sa vie alors qu’un siècle s’achève, l’auteur se livre à une méditation romancée sur ce qui fut et «souvent» demeure. Il n’égrène pas des souvenirs, ne raconte pas des anecdotes, mais peint notre aptitude à percevoir, à nous souvenir, à aimer (haïr), notre aptitude à concevoir le grand mystère dont les deux faces ont pour nom l’être et le temps. Il se livre à une enquête sur des réalités concrètes, afin d’accéder à la vérité ou, du moins, à un surcroît de conscience. Multipliant les points de vue sur le présent, sur les passés, il plante son spectroscope dans les rues de Paris, de Papeete, de New York, au Japon, au Chili, dans les montagnes, au bord de l’Océan, accomplissant des expériences qui ne sont pas sans rapport avec la génétique et l’astrophysique.