Né à Wingles, dans le Pas de Calais, le 1er juillet 1937, Michel Becquart n'y restera que quelques années. En suivant les différents postes de son père dans le bassin minier de cette région, il est déjà habitué à ne pas demeurer très longtemps dans un même lieu d'autant plus que la branche maternelle de sa famille se retrouve, chaque vacances, dans une petite ville de Touraine. Là arrivent de multiples échos de France et même du monde.C'est aussi au sein de sa famille qu'il découvre le père de Foucauld : son arrière grand mère, vers 1926, dans ses « notes de lecture » écrivait des pensées de celui-ci, son père avait dans sa bibliothèque la première biographie faite par Bazin, sa tante, dans son agonie, récitait la prière d'abandon.En 1957, après des études secondaires sans histoire, il entre au grand séminaire d'Arras qui sera coupé par le service militaire en Algérie, de 1960 à 1962.Dès son ordination en 1964, il passe quelques semaines à El Kbab, chez l'héritier spirituel du père Peyriguère, avant d'entreprendre à Lille, une licence de Théologie dont le sujet est le présent livre.En octobre 1965, il est nommé à Lillers, petite ville du Pas de Calais. En étroite union avec d'autres prêtres, il s'efforce alors de vivre ce qu'il a découvert chez Charles de Foucauld et Albert Peyriguère : l'amour de l'Eucharistie, l'attachement à un peuple avec ses grandeurs et ses lâchetés, le souci de faire aimer Jésus-Christ.Le livre devient peu à peu réalité vécue au jour le jour dans une vie sacerdotale d'aujourd'hui.Est-il encore possible de prier aujourd'hui ?A cette nostalgie de tant de chrétiens, d'autres chrétiens de tous tempéraments et de toutes époques répondent en livrant leur propre expérience.