Les privatisations à l'Est, depuis 1990, sont à la fois originales par le contexte dans lequel elles s'insèrent (l'abandon de l'économie planifiée), complexes par les méthodes retenues, singulières par les résistantes nombreuses auxquelles elles se sont heurtées.Après avoir défini le concept de privatisation, l'auteur resitue ce concept dans le cadre des théories de la propriété, de l'agence et du gouvernement d'entreprise. Il expose les différentes méthodes de privatisation à l'Est, en soulignant celles qui ont été privilégiées dans chacun des pays de l'Est.L'auteur dresse un bilan de ces privatisations. Il propose d'expliquer les résultats mitigés de ce processus comme une conséquence du comportement de certains acteurs publics (politiques, bureaucrates, managers des entreprises publiques) hostiles à toute perte de leurs prérogatives institutionnelles sur les entreprises publiques.