« - Comment s’appelle cet endroit où nous sommes ? La carte ne mentionne rien… - Pennar. - Cela signifie ? - La Tête. - De quel monde ? Celui des roches ou de l’océan ? La jeune femme esquisse un sourire avant de répondre : - Aux confins de la terre et de l’eau, qu’est-ce qui commence ou finit ? Il acquiesce : - C’est juste. Et ces collines, au loin, ont-elles un nom ? - Kewdet. - Ce qui veut dire ? - Cité. » Certains évoqueront Dino Buzzati et « Le Désert des Tartares ». D’autres Julien Gracq, celui du « Rivage des Syrtes » ou du « Château d’Argol ». Ces références sont prestigieuses, mais pourquoi ne pas reconnaître qu’il s’agit tout simplement d’un grand Ganachaud, sans doute son plus beau roman, le plus enraciné dans le mystère de sa Bretagne.