Le Commandant Lachouque. On l'appelait le dernier des demi-soldes… Il habitait sur la butte, tout près du Moulin de la Galette, à deux pas du Clos Montmartre qui donne, parcimonieusement, un vin un peu âpre au gosier. C'est là qu'il aimait écrire, lorsqu'après avoir parcouru de son pas de fantassin les chemins de l'Europe suivis par l'Empereur, il revenait évoquer - au milieu d'objets chargés d'Histoire - les grandes heures de l'épopée impériale.Dessinateur de talent, n'hésitant jamais à faire un croquis pour mieux comprendre, historien cultivé à la forte mémoire, écrivain au style sobre et précis, il franchissait d'un bond les années écoulées et se retrouvait, tout naturellement, au milieu de la Grande Armée. Il connaissait si bien la vie des hommes de ce temps-là, qu'on se demandait - en l'écoutant raconter et Dieu sait avec quel talent !!! - s'il n'avait pas réellement vécu, tout simplement, au milieu d'eux.De toutes les batailles menées par Napoléon, celle qui l'a le plus fasciné est la dernière, celle de Waterloo… Peut-être parce qu'elle marque la fin d'un monde, la revanche provisoire des rois et des princes sur ces gueux de Français issus de la Révolution…Une iconographie nouvelle, et choisie avec compétence par Juan-Carlos Carmigniani, vient enrichir le texte le plus complet jamais écrit sur cette bataille.Avec un très grand historien militaire du XXe siècle, et le meilleur iconographe de notre époque, laissez-vous entraîner vers la ferme de Mont Saint-Jean, le chemin creux, ou le Cabaret de Belle Alliance… Regardez une dernière fois la grande bataille se dérouler devant vous.Vous entendrez le fracas des chevaux lancés dans la charge du désespoir, vous verrez Ney, le brave des braves, chercher en vain la mort sous une grêle de balles, vous admirerez la Vieille Garde entrer dans la fournaise pour le salut de l'Empire… Tandis que Grouchy ne vient pas… Avec le Commandant et Juan-Carlos Carmigniani, laissez-vous entraîner dans ce combat de géant, vous ne le regretterez pas…