Le plus controversé des leaders syndicalistes. Taxé de gauchisme par les uns, de collaborationisme par les autres, André Bergeron ne cesse depuis plus de 30 ans de combattre pour la justice sociale, dans le respect de la démocratie. Au service des travailleurs, il lutte pour la liberté quotidienne, refusant d’inféoder son syndicat à tout système, à tout parti. Un syndicat pas comme les autres ? Un syndicat à « l’américaine », à « l’allemande » ? Un syndicat indépendant… celui de la vraie Démocratie ? « Il n’est pas de démocratie véritable sans syndicalisme libre, totalement indépendant des partis politiques et de l’État. Les syndicats ont pour mission éternelle de défendre les intérêts matériels et moraux de la classe ouvrière. Je crois plus aux hommes qu’aux systèmes, quels qu’ils soient. Par contre, je crois à la nécessité du combat à travers l’action réformiste. Il appartient au mouvement syndical de combattre tout ce qui peut être injuste dans le monde où nous sommes. La C.G.T.F.O. maintiendra son orientation de toujours, entre la réaction et l’aventure… »