Ces poèmes, écrits entre 1958 et 1974, et qui saluent par préférence Giono et Claudel, forment un itinéraire entièrement à la recherche d'une lumière spirituelle. Les problèmes de l'attente et de la mort sont posés, en même temps que l'amour du Père — ô coïncidence troublante ! Il faut un effort tendu de volonté, pour que la Joie soit célébrée, et elle l'est par la Nature, par une simplicité de ton proche de la chanson, par la découverte des « ciels d'Italie ». Nous sommes proches des mystiques ; et, comme chez eux, la mort finit par être lentement apprivoisée. Au fur et à mesure que s'épure le style de Francine Virduzzo, s'impose à elle la conviction que l'Esprit seul veille et souffle sur le monde. C'est une façon généreuse de retrouver autrui, dans un élan vers l'unité, « vers la perspective de l'être ».