Pour la première fois, un agent de terrain de la DST livre les secrets et les clés de quelques-unes des affaires les plus importantes et des attentats les plus meurtriers de ces dernières années. Comment devient-on « antiterroriste » ? En quoi consiste cette activité ? Quelles sont les sources d’information, et quelles sont les méthodes employées ? C’est ce que révèle Daniel Burdan. Chargé de dépister et de « piéger » les groupements terroristes téléguidés et financés notamment par la Syrie, l’Iran et la Libye, il vit la série d’attentats qui, de 1982 à 1986, ont ensanglanté la capitale. Et où l’on retrouve le mystérieux Carlos et l’impitoyable Abou Nidal. À l’occasion de ces affaires, l’auteur se rend compte que l’activité antiterroriste suscite rivalités internes et guerre des polices ou des services : la DGSE, la DST, la police criminelle, la gendarmerie nationale… et depuis peu la cellule antiterroriste de l’Élysée s’épient, se jalousent et se disputent les « clients ». Et c’est bien pour avoir répondu à l’appel de sirènes concurrentes que Daniel Burdan, en pleine manipulation d’une « source » haut placée, a signé son arrêt de mort… professionnelle et décidé par là même d’écrire ce livre. Si la guerre froide est finie, celle que se livrent les terroristes -ou preneurs d’otages- et les services secrets, ne semble pas terminée. L’auteur s’est trouvé mêlé intimement aux épisodes les plus spectaculaires de cette guerre.